Même si chaque travail est évalué individuellement, cette grille de correction vous donnera tout de même une bonne idée des critères sur lesquels votre professeur s'appuiera pour déterminer votre note.

1. La note « A » est généralement attribuée à un travail qui surpasse la norme à tous les chapitres. Ce travail présente une argumentation solide, bien organisée et convaincante, appuyée sur une utilisation pertinente de sources variées et de qualité. Il est plaisant à lire (style clair et vigoureux, variation de la longueur des phrases et des paragraphes en vue de maintenir l'intérêt du lecteur). Les fautes de grammaire et d'orthographe sont inexistantes ou presque. Par-dessous tout, le texte, dans son ensemble, comporte une analyse rigoureuse et une réflexion originale. En effet, un texte peut être techniquement impeccable, mais ne pas mériter un « A » si l'effort de réflexion n'est pas jugé suffisant.
   
   
2. Un travail de niveau « B » présente aussi une argumentation solide et bien organisée, mais souffre de lacunes mineures telles que la présence de paragraphes contenant plus d'une idée principale. Ce travail contient très peu d'erreurs grammaticales : au plus une par page. Un travail de niveau « B » contient généralement quelques erreurs de style (verbiage ou sur utilisation de la voie passive). Même si une dissertation de type « B » défend une thèse de manière claire et précise, elle ne présente peut-être pas l'originalité de la pensée qui caractérise un travail de la catégorie « A ». L'un ou l'autre des problèmes mentionnés ci-haut peut suffire à justifier l'attribution de la note « B » à un travail (plutôt que la note « A »). Si le texte souffre de plusieurs de ces lacunes, la note pourrait être réduite encore davantage.
   
   
3. Les travaux de la catégorie « C » énoncent clairement une thèse. Par contre, cette thèse peut se révéler imprécise ou faire l'objet d'une argumentation peu convaincante. Le texte peut de plus souffrir de problèmes d'organisation tels un manque de transition claire entre les paragraphes ou des paragraphes ne contenant pas d'idée principale. Plus un texte s'éloigne de son sujet, plus l'attribution de la note « C » est justifiée. Un texte de niveau « C » comporte également davantage de fautes de grammaire et d'orthographe (deux à trois fautes par page), qu'un travail de niveau « B ». Le style est plus maladroit : choix inapproprié de mots, passages obscurs, abus de la voix passive. Un travail se situant dans cette catégorie peut aussi avoir tendance à résumer ou à décrire le sujet plutôt qu'à l'analyser.
   
   
4. Un travail de la catégorie « D » présente souvent une thèse imprécise ou obscure. Il souffre de tous les problèmes qui caractérisent un travail de catégorie « C », mais à une échelle encore plus élevée. Le rythme des phrases peut être brisé à un point tel que la phrase elle même perd son sens. L'argumentation consiste essentiellement en des résumés sans analyse ou encore en des affirmations vagues ou à l'emporte-pièce sans référence à des sources précises. Le travail présente des lacunes sérieuses sur le plan de la grammaire et de l'orthographe (quatre à cinq erreurs par page). Un tel travail peut manquer une introduction ou une conclusion, ou démontrer une ignorance quasi totale de la fonction des paragraphes. Un tel travail peut se contenter de reproduire des idées provenant d'une source secondaire unique, sans toutefois en faire l'analyse.
   
   
5. Un travail qui n'obtient pas la note de passage ne répond souvent pas à la question posée. S'il répond à la question, il souffre par ailleurs de graves lacunes sur le plan de la grammaire ou de l'organisation. Un tel travail peut ne pas avoir de thèse du tout ou l'écriture peut être tellement alambiquée que le lecteur en perd le fil. Un travail qui mérite un échec peut contenir plusieurs erreurs factuelles qui font la preuve que l'étudiant n'a pas fait une recherche sur le sujet, n'a pas lu les textes ou encore ne les a pas compris. Tout travail en tout ou en partie plagié reçoit la note de zéro et son auteur peut se voir imposer des peines académiques sévères.