A. Abréviation (suite)
Une question de dosage.
Dans un contexte de communication, c.-à-d. dans un contexte où vous désirez vous faire comprendre sans interférence, le destinataire doit parvenir à suivre le fil de vos idées. Ainsi, recourir à une foule d'abréviations pourrait brouiller votre message.
À l'inverse, une utilisation judicieuse des acronymes et des sigles pourra vous servir avantageusement étant donné qu'elle vous évitera de répéter longuement des titres d'organismes. Vous conviendrez qu'il est beaucoup plus accrocheur de parler de l'ACDI que de sans cesse rappeler qu'il s'agit de l'Agence canadienne de développement international!
Pour des listes d'abréviations, consultez :
- les excellents tableaux que présente le Multidictionnaire de la langue française aux entrées suivantes : abréviation, acronyme, sigle, symbole;
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le site du CCDMD : cliquez sur « Signes orthographiques et abréviations »;
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le site de la « Banque de dépannage linguistique » (BDL) de l'Office québécois de la langue française.
Si vous avez examiné les différentes listes d'abréviations, vous avez peut-être remarqué que l'usage de la majuscule n'est pas aussi répandu qu'en anglais dans les noms d'organismes, de sociétés et d'institutions.
En effet, si l'anglais place des majuscules au début de chaque mot composant ces dénominations, le français demande plus d'économie. Généralement, la majuscule convient au premier nom seulement (comme dans l'exemple de la page précédente quand il a été question de l'Agence canadienne de développement international).
Par contre, si nous reprenons le titre de l'organisme en anglais, il s'écrira : Canadian International Development Agency (CIDA).
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