Notes de bas de page ou de fin de document
Les notes sont utilisées dans les cas suivants :
- pour donner les références d'une citation ou d'une information;
- pour reconnaître une idée empruntée ou inspirée d'un autre auteur;
- pour asseoir la crédibilité d'une idée, d'un fait ou d'une observation qui, autrement, pourrait prêter à discussion.
Toute idée ou information empruntée à un autre auteur doit être identifiée comme telle. Les notes de bas de pages sont aussi parfois utilisées pour ajouter un complément d'information qui ne s'insère mal dans le corps du texte. Il peut s'agir d'une autre interprétation d'un fait, d'un supplément de données, d'une précision ou d'un commentaire. Les appels de note sont insérés, en exposant, à la fin d'une phrase ou d'un paragraphe.
Les références figurant pour la première fois dans un système de notes doivent être complètes : nom de l'auteur, titre du document (article, livre ou autre), lieu et date de publication, et numéro de page. La même règle s'applique aux sources provenant d'Internet, à ceci près qu'il faut, en plus, ajouter l'adresse du site où le document a été consulté, ainsi que la date de consultation.
Les notes peuvent être placées soit en fin de texte, dans une section distincte de la bibliographie, soit en bas de page, séparées du corps du texte par une ligne.
Il existe de nombreuses façons de présenter des notes et des références bibliographiques. L'exemple qui suit (et qui comprend de titres de livre, d'article, de Module et de site Internet) est cependant parmi les communes et répond aux critères de présentation académiques :
Jacques Huntzinger, Introduction aux relations internationales, Paris, Seuil, 1987, p. 33 77.
Michel Fortmann, « À l'Ouest rien de nouveau? Les théories sur l'avenir de la guerre au seuil du XXIe siècle », Études Internationales, vol. 31, no 1, mars 2000, p. 57 90.
Ibid., p. 68.
Sean M. Shore, "No Fence Make Good Neighbors: The Development of the Canadian-American Security Community, 1871-1940", In Emanuel ADLER et Michael BARNETT, dir., Security Communities, Cambridge, Cambridge University Press, 1998, p. 333 337.
Jacques Huntzinger, op. cit., p. 79.
Albert Legault, « Irak : Un statu quo altérable? », Le maintien de la paix, no 59, octobre 2002, [En ligne] [http://www.er.uqam.ca/nobel/cepes] (31 août 2004).
Notez que le prénom précède le nom et que les titres d'ouvrage ou de collection sont en italiques, tandis que les titres d'articles ou de rubrique sont entre guillemets.
L'abréviation ibid. est utilisée lorsqu'une référence est répétée immédiatement après une première mention.
L'abréviation op. cit. est employée (après avoir indiqué le prénom et le nom de l'auteur) lorsque la référence a déjà été donnée plus haut dans la liste des notes, mais sans qu'il s'agisse de la référence précédent immédiatement.
|