Pièges à éviter
Sujet amené
Un sujet amené trop long, en comparaison des deux autres parties de l'introduction, montre que le rédacteur détient la capacité d'accrocher le lecteur. Toutefois, le SA trop long nuira souvent au but visé : susciter l'intérêt pour la suite du développement..
Exactement comme dans le cas où quelques secondes suffisent pour créer une première impression qui se confirmera par la suite, un petit nombre de lignes peut avoir un impact considérable. Essayez donc de privilégier la concision.
Un SA trop large, qui peut convenir à n'importe quel texte n'apporte rien à votre travail; un SA trop près du sujet de recherche ne témoigne ni de votre souplesse intellectuelle, ni de votre vivacité d'esprit, ni de votre érudition.
Un SA ne contient jamais des éléments présents dans le développement du texte : voilà une autre raison pour attendre à la fin de la rédaction avant d'en fixer le contenu.
Note
Trop de gens s'imaginent qu'il faut absolument décrire ce qu'ils vont faire pour communiquer leurs idées au lieu de passer à l'action directement. Nous vous recommandons d'éviter les formules du genre « nous étudierons », « il sera question », « trois aspects seront présentés », etc.
En ayant recours à ces formulations, vous démontrez des intentions au lieu de passer à l'action. Quand vous rencontrez un collègue et que vous le saluez, vous ne prenez pas la peine de lui dire que vous l'avez vu, que vous lui adressez un sourire, que vous vous apprêtez à ouvrir la bouche pour lui parler, etc. Vous saluez les gens que vous rencontrez, tout simplement et ils comprennent sans explication!
De la même manière, si vous présentez clairement les idées et leurs explications, le lecteur déduira de lui-même qu'il a été question de quelque chose. Bref, ces formulations ne sont pas à éviter complètement et en tout temps, mais elles servent rarement un texte qui en contient beaucoup.
DEF 050 - Français correctif et FRF 150 - Communication écrite
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