C. Question de formulation
En matière d'anglicismes, il n'y a pas que la question du sens introduit par les mots qui importe.
La syntaxe anglaise influence directement la manière dont les francophones d'Amérique construisent leurs phrases.
Si les Français se permettent à l'occasion de parler de parking et d'escalator au lieu de stationnement et d'escalier roulant, ils évitent de calquer les structures de leurs phrases sur celles de l'anglais.
De notre côté de l'Atlantique, ce genre de mimétisme devient fréquent. Nous rencontrons de plus en plus souvent des phrases qui se terminent par des prépositions :
- celui que je travaille avec;
- celui que j'ai voté pour;
- l'endroit que je viens de.
Ces formulations fautives doivent être évitées. On dira plutôt :
- celui avec qui je travaille;
- celui pour qui j'ai voté;
- l'endroit d'où je viens.
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